Projets en cours

Vivre et mourir en Gaume à l’âge du Fer. Recherches sur le paysage protohistorique de la région de Tintigny-Bellefontaine, autour de la nécropole hallstattienne des Grands Bois de Saint-Vincent

 

Chercheurs associés au projet :
UNamur : Fanny Martin
Collaboration internationale :

L'exceptionnel patrimoine protohistorique de la région de Saint-Vincent et Bellefontaine, sur le territoire de la commune gaumaise de Tintigny, suscite la curiosité des chercheurs depuis près de 175 ans. Les tombelles des Grands Bois de Saint-Vincent, initialement mentionnées en 1850 par un magistrat natif de Rossignol, ont été redécouvertes en 1882 et explorées au début du XXe siècle par le « Service des fouilles de l’État » (fig. 1). Datées autour du premier âge du Fer, de 800 à 400 avant J.-C. environ, elles s’inscrivent au sein d'une microrégion comprenant de nombreux autres sites protohistoriques : trois nécropoles et deux ou trois fortifications réparties sur quelques kilomètres carrés dans le massif forestier du sud de la commune de Tintigny, ainsi qu’un habitat et une autre nécropole dans la partie nord du territoire communal.

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Publications associées : 

 


 

AGROS : Agriculture, diet and nutrition in Greco-Roman Egypt. Reassessing ancient sustenance, food processing and (mal)nutrition (Projet EOS)

Chercheurs associés au projet :
UNamur : René Preys, Alexa Rickert, Arnaud Delhove
Collaboration internationale : Paul Erdkamp (VUB), Frédéric Leroy (VUB), Katelijn Vandorp (KU Leuven), Marie-Louise Scippo (ULiège), Laura Motta (Kelsey Museum of Archaeology), Richard Redding (Kelsey Museum of Archaeology).

Le projet AGROS est mené au sein du pôle de recherche Acanthum du département d’Histoire de l’Art et d’Archéologie. Le projet étudie les régimes alimentaires en Égypte durant la période gréco-romaine en établissant des paramètres nutritionnels à partir d’une collection unique de vestiges archéologiques de plantes et d'animaux conservée au Kelsey Museum of Archaeology (USA). Il recréera également les anciennes techniques de transformation et de préparation des aliments afin de mesurer les changements (anti)nutritionnels à chaque étape des processus de production des aliments. Le projet tend ainsi à contester les théories selon lesquelles les régimes alimentaires de l’antiquité étaient unilatéraux et de piètre qualité et entraînent une malnutrition chronique et à révolutionner la façon dont l’alimentation ancienne et la nutrition sont abordées. Le projet EOS (The Excellence of Science) rassemble un consortium composé de chercheurs de la VUB (coordinateur du projet), de la KU Leuven, de l’Université de Liège, du Kelsey Museum of Archaeology, University of Michigan, Ann Arbor et de l'UNamur avec René Preys comme promoteur principal du groupe de recherche de l'UNamur. Celle-ci étudiera principalement les données alimentaires provenant des temples et des tombes de l’Égypte gréco-romaine.
L'équipe de l'UNamur est constituée d'Alexa Rickert et de Arnaud Delhove.

 


IPT : Index of Ptolemaic Texts

Chercheur associé au projet : René Preys (UNamur).

IPT est une base de données qui offre une translittération des textes hiéroglyphiques des temples égyptiens de l’époque gréco-romaine.
Elle est liée à un moteur de recherche qui permet d’étudier le vocabulaire de ce corpus de textes.

 

 

Publications associées : 

 


La piété personnelle d'Akhénaton à Ramsès : le rapport au divin d'après les sources transmises par le clergé égyptien au Nouvel Empire (Projet postdoctoral FSR UNamur)

Chercheurs associés au projet : René Preys (UNamur), Edwin Dalino (UNamur-Université Paul-Valéry Montpellier III).

Le règne d’Amenhotep IV / Akhénaton est une anomalie dans l’histoire multimillénaire de l’Égypte ancienne. En effet, pour la première – et la seule – fois, le culte divin était remis en cause dans saforme traditionnelle, des divinités de première importance dans la légitimation du souverain et la perpétuation de l’institution royale étaient rejetées par un roi pourtant issu d’une des plus puissantes dynasties ayant régné sur le pays. Cette crise politico-religieuse se caractérise par la focalisation de la politique religieuse, artistique et architecturale du roi sur la vénération d’une divinité incarnant la forme visible du soleil et ses effets : Rê-Horus-des-deux-horizons-exalté-dans-l’horizon-en-son-nom-de-lumière-qui-émane-du-globe (solaire). En outre, le roi entreprit en cours de règne un tournant radical, rejetant la divinité dynastique Amon-Rê, ne se préoccupant plus des cultes traditionnels dont les prêtres ont toujours formé une caste de première importance dans la société égyptienne. Akhénaton se présenta comme le seul interlocuteur de cette nouvelle divinité, aussi appelée Aton, en redéfinissant leur statut respectif, le dieu devenant roi et le roi dieu. Or, cette nouvelle conceptualisation du rapport au divin octroie une place différente au clergé de l’Aton. Dès lors, de nombreuses questions se posent sur la manière avec laquelle ce nouveau clergé et son rôle ont été pensés, en comparaison avec ce que nous savons du système traditionnel. L’iconographie, l’architecture, la prosopographie et la théologie, entre autres, sont à considérer de manière croisée pour mieux comprendre l’évolution de la pensée atoniste, d’autant plus qu’elles ont pu influencer les époques postérieures, dont les répercussions sont susceptibles d’offrir d’intéressants sujets d’étude, qui rejoignent les problématiques liées à la piété personnelle à cette époque.

 

Publications associées : 

  • E. Dalino, « La grande fête d'Abydos et le "Tribunal de Justification". Note sur un titre du grand prêtre d'Osiris Ounennéfer », Zeitschrift für ägyptische Sprache und Altertumskunde 147, 2020, p. 30-33.
  • E. Dalino, Les grands prêtres d’Égypte à l’époque ramesside. Prosopographie et histoire, Cahiers de l’Égypte Nilotique et Méditerranéenne (CENiM) 30, Montpellier, 2021.
  • E. Dalino, Amenouahsou et les deux Sobek de Gebelein. Prosopographie et géographie religieuse d'Jnr.ty à Jw-Mjtrw », Bulletin de l'Institut Français d'Archéologie Orientale 122, 2022, p. 155-178.
  • E. Dalino, « Remarques préliminaires sur le rôle des grands prêtres ramessides d'après leurs textes autobiographiques et leurs titres », JAEI 38-39, 2023, p. 107-116.

 


Le rôle de la politique architecturale dans la quête de légitimation royale en Égypte ancienne : le cas de Ptolémée XII Néos Dionysos (Projet postdoctoral FSR UNamur)

Chercheurs associés au projet : René Preys (UNamur), Mounir Habachy (UNamur-Université de Helwan – Le Caire).

Dans l’histoire gréco-romaine de l’Égypte, le règne de Ptolémée XII Néos Dionysos est singulier. Héritier lointain d’Alexandre le Grand, il fut néanmoins confronté à de sérieux problèmes de légitimité à cause de sa descendance directe contestée. De plus, son règne fut interrompu par un interrègne de près de 3 ans créant ainsi ce que les historiens ont appelé le premier (80-58 AEC) et le second règne (55-51 AEC). C’est dire que la quête de légitimité fut pour ce roi un impératif à deux moments de sa vie. Se présentant d’une part comme héritier de son prédécesseur Ptolémée IX dont il se dit le fils, il inaugure, d’autre part, une nouvelle idéologie qui reflète sa situation historique particulière. En Égypte, une des expressions de cette idéologie était l’activité architecturale du Pharaon en faveur des dieux. Ceci constitue le point de départ de notre recherche : comment l’activité de Ptolémée XII permet-elle de comprendre l’idéologie royale de ce règne. Pour arriver à une réponse, cette activité est en premier lieu étudiée à l’intérieur des limites chronologiques du règne. L’étude de la titulature du roi qui s’est modifiée entre les deux règnes permettra de situer chronologiquement les interventions du roi et d’étudier les différences entre les deux règnes. Mais tout aussi crucial est le rapprochement avec les activités de ses prédécesseurs Ptolémée IX et X et de son successeur Cléopâtre VII. Cette approche doit permettre de distinguer la part « traditionnelle » de la part « novatrice » de l’activité architecturale de Ptolémée XII. Les réalisations de Ptolémée XII sont soit une continuation de l’activité de ses prédécesseurs et témoignent dès lors d’un souci de se raccrocher au passé. Soit, elles constituent de nouveaux projets qui permettent d’exprimer les aspects novateurs de l’idéologie du roi. Dans ce cadre, l’étude des activités de Cléopâtre VII peut établir si les nouvelles idées du roi ont été continuées par son successeur. Dans le contexte historique de l’intervention toujours plus pressante de Rome dans les affaires égyptiennes et la conquête romaine en 31 AEC, cette étude prend toute son importance et offre d’intéressantes perspectives dans l’étude de cette période de transition entre l’époque grecque et l’époque romaine en Égypte.

Publications associées : 

  • M. Habachy, Les titulatures royales des Ptolémées. De Philadelphe à Néos Dionysos, CENiM 42, Montpellier, 2025.
  • M. Habachy, Le supposé deuxième protocole royal de Ptolémée XII Aulète à Kôm Ombo et Dendara, BIFAO 118, 2018, p. 189-224
  • M. Habachy, Fr. Servajean (éd.), A Wise Man from the Beloved Land. Recueil d’études dédidées au Professeur Aly Omar Abdalla par ses amis, collègues et étudiants, Cahiers de l’Égypte Nilotique et Méditerranéenne (CENiM) 34, Montpellier, 2023. 
  • M. Habachy, « Le ‘dieu’ Philométor et une hypothèse sur le couronnement de quelques rois lagides », dans M. Habachy, Fr. Servajean (éd.), A Wise Man from the Beloved Land. Recueil d’études dédiées au Professeur Aly Omar Abdalla par ses amis, collègues et étudiants, CENiM 34, Montpellier, 2023, p. 111-133.
  • M. Habachy, "À quel moment les inscriptions hiéroglyphiques ont-elles qualifié Ptolémée IX de ‘dieu Sôter’ ?"Journal of Egyptian History 16 (2), Leyde, 2023, sous presse
  • M. Habachy, "Lorsque les Ptolémées ont écrit leur Histoire par leurs noms et leurs noms par leur Histoire. L’épiclèse son père l’a fait apparaître chez les Lagides" (Égypte, Afrique et Orient à paraître en automne 2024).
  • M. Habachy, « Relief représentant l’offrande de l’onguent medjet par Ptolémée Ier », dans H. Gaber, Fr. Servajean (éd.), Du pays de Pount aux rives du Nil : Parfum d’Égypte (catalogue et expositions prévus pour 2024).
     

 


Mission épigraphique belgo-allemande de Karnak (Projet FRS UNamur)

Chercheurs associés au projet : René Preys (UNamur), Martina Minas (Universität Trier).

La mission en collaboration du Centre franco-égyptien d’Étude des Temples de Karnak (CFEETK) est responsable de la publication des monuments de l’époque gréco-romaine situés sur l’axe principal du temple d’Amon entre le premier pylône et le Sanctuaire de la Barque. Un premier volume publié en 2021 est dédié à la porte ptolémaïque du deuxième pylône. Un deuxième volume sous presse étudie les restaurations ptolémaïques du Kiosque de Taharqa sur le parvis du temple. Actuellement, la mission se concentre sur la porte du 4e pylône et l’avant-porte du 6e pylône.

Publications associées : 

  • M. Broze, R. Preys, La porte d’Amon. Le deuxième pylône de Karnak I : Études et relevé épigraphique, IFAO, BiGen 63, Le Caire, 2021.
  • Martina Minas-Nerpel, René Preys, The Kiosk of Taharqa Volume II The Ptolemaic Decoration, IFAO, BiGen 72, Le Caire, 2023.

 

 


Mission épigraphique du mammisi de Dendera

Chercheurs associés au projet : René Preys (UNamur), Lorenzo Medini (IFAO).

Depuis 2021, l’UNamur est associée à l’Institut français d’Archéologie orientale du Caire (IFAO) dans un projet épigraphique autour du mammisi du temple de Dendera en Égypte. La divinité principale du temple de Dendera est la déesse Hathor considérée comme la mère et l’épouse du dieu solaire Rê. Le mammisi est un temple annexe du complexe dédié au dieu fils Ihy. Il sert à célébrer son engendrement et sa naissance en tant que nouveau soleil. Le mammisi fut décoré à l’époque romaine sous le règne de l’empereur Trajan et témoigne de la vivacité de la religion égyptienne au 2e siècle de notre ère. Autour du mammisi, les archéologues ont trouvé de nombreux blocs gravés provenant de la partie avant du monument qui fut démontée à l’époque chrétienne pour construire une église. Le projet de la mission épigraphique est d’inventorier, de dessiner et d’étudier ces blocs. Ceci doit mener à une reconstitution de la décoration et une meilleure compréhension du monument.

 

 


Ostia ReLOADed. Reconstructing Life in Ostia Along the Decumanus

Chercheurs associés au projet : Julian Richard (UNamur), Géraldine Frère (UNamur), Marco Cavalieri (UCLouvain), Martina Marano (UCLouvain/FNRS), Paolo Tomassini (EFR)

Ostia ReLOADed. Reconstrucing Life in Ostia Along the Decumanus est un projet de recherche archéologique mené conjointement depuis 2018 par l’UNamur et l’UCLouvain sur le site d’Ostie, l’ancien port de Rome. Il vise à analyser et reconstruire le développement urbanistique et historique des quartiers occidentaux de la ville, à travers l’étude archéologique et architecturale exhaustive de la parcelle IV, VI, 1. Documenté très partiellement dans le courant du XXe siècle, ce secteur-clé dans l’évolution du quartier a vu se succéder deux édifices : la Domus del Portico di Tufo, plus grande maison ostienne connue du début de l’époque impériale, elle-même recouverte par un bâtiment commercial du IIe siècle de notre ère, le Caseggiato a Botteghe. La fouille et l’étude exhaustive du bâti ont pour objectif d’identifier, analyser et comprendre les phases de vie de la parcelle IV, VI, 1, dans le but non seulement de reconstruire son organisation spatiale, son évolution fonctionnelle, ses décors, ses phases de construction, destruction et remaniements, mais aussi de combler une lacune dans nos connaissances sur l’évolution urbanistique et architecturale de la ville d’Ostie dans son ensemble.

 

Publications associées : 

  • M. CAVALIERI – M. MARANO – J. RICHARD – P. TOMASSINI, « Tessellati, cementizi e sectilia: alla “riscoperta” della Domus del portico di tufo a Ostia (IV, VI, 1) », dans C. Angelelli, C. Cecalupo (éd.) Atti del XXVI Colloquio dell'Associazione Italiana per lo Studio e la Conservazione del Mosaico. AISCOM - Associazione Italiana per lo Studio e la Conservazione del Mosaico, vol. 26, Rome, Edizioni Quasar, 2020, pp. 153-164.

 


OsTIUM. Ostia’s Transformations: Investigating an Urban Model

Chercheurs associés au projet : Julian Richard (UNamur), Géraldine Frère (UNamur), Marco Cavalieri (UCLouvain), Fabio Mariani (UCLouvain), Beatrice Lampariello (UCLouvain), Martina Marano (UCLouvain/FNRS), Paolo Tomassini (EFR)

OsTIUM. Ostia’s Transformations: Investigating an Urban Model (2021-2026) est un projet ARC - Action de recherche concertée mené conjointement par l’UCLouvain (INCAL, LIDAM, LOCI) et l’UNamur (PaTHs/AcanthuM). Il vise étudier de la ville antique d'Ostie, ancien port de Rome, sous l’angle du concept de « résilience urbaine ». L’objectif est de mettre en lumière la capacité humaine à transformer un espace urbain en faisant preuve d'adaptabilité et de résilience face aux changements positifs ou négatifs émaillant son histoire. Ostie, ville portuaire de Rome, s'est transformée au fil des siècles en s'adaptant aux besoins d'une population changeante mais en conservant sa structure d'origine et en réutilisant, recyclant et requalifiant les espaces, les bâtiments et même les matériaux. Le projet analysera les dynamiques historiques, sociales, économiques, architecturales et urbaines à l'origine de ces transformations, à travers une approche innovante et interdisciplinaire, mêlant archéologie, économie et urbanisme. L’objectif final du projet est d’exploiter les transformations d'Ostie dans l’Antiquité comme modèle, afin de proposer de nouvelles solutions aux défis auxquels les villes contemporaines sont confrontées, notamment en termes de durabilité, d’impact environnemental et de recyclage des matières premières.

Publications associées : 

  • M. CAVALIERI – M. MARANO – J. RICHARD – P. TOMASSINI, « Tessellati, cementizi e sectilia: alla “riscoperta” della Domus del portico di tufo a Ostia (IV, VI, 1) », dans C. Angelelli, C. Cecalupo (éd.) Atti del XXVI Colloquio dell'Associazione Italiana per lo Studio e la Conservazione del Mosaico. AISCOM - Associazione Italiana per lo Studio e la Conservazione del Mosaico, vol. 26, Rome, Edizioni Quasar, 2020, pp. 153-164.

 


Specularia, un projet d'archéologie expérimentale

Attestées dès la première moitié du Ier s. ap. J.-C., les vitres en verre protégeaient aussi bien les édifices des intempéries, tout en apportant lumière et en conservant la chaleur. La première technique de fabrication de ces vitres consistait à couler du verre en fusion dans un moule, et puis à l’étirer à l’aide de différents outils. Cependant, cette technique de fabrication est remise en question. Dans le cadre de sa thèse de doctorat « De sable à fenêtre. Productions et con-sommation du verre à vitre entre les Ier et IVe s. en Gaule septentrionale » G. Frère tente de comprendre comment les facteurs technique, économique, socio-culturel et artistique ont con-ditionné cette industrie du verre à vitre, mais également son installation dans l’architecture romaine. Pour ce faire, une méthodologie pluridisciplinaire a été mise en place : le projet d’archéologie expérimentale Specularia est l’un des nombreux axes développés.

L’observation et l’étude du matériel archéologique découverts sur des sites archéologiques en France et en Belgique a mis en évidence que le bord de nombreuses vitres sont droits, régu-liers, rugueux et piquetés, tout comme la surface inférieure. Dès lors, l’hypothèse que le verre en fusion, lors de son travail, entrait en contact avec un cadre, a été émise. Afin de la vérifier, le projet d’archéologie expérimentale, Specularia, a été mis en place, en collaboration avec l’archéoparc de Malagne, et des verriers français, les Infondus et Allain Guillot. La première étape du travail, du 02 au12 mai 2023, consiste à construire deux fours de verriers, l’un pour la fusion du verre, l’autre pour la recuisson de la vitre. La seconde étape, du 13 au 16 juillet 202, sera consacrée à la production des vitres, en multipliant les processus. Une fois le verre fondu dans les creusets, il sera prélevé avec un ferret, déposé sur moule et puis étiré à l’aide de différents outils. Une fois terminée, la vitre sera mise à refroidir dans le four de recuisson. Afin de collecter le maximum de données, plusieurs tests seront effectués : la plaque en argile sera utilisée « à froid », mais également à chaud. Différents outils seront également utilisés, et les traces laissées seront comparées avec celles observées sur le matériel archéologique.

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