Patrimoines, Transmissions, Héritages
Le rapprochement des chercheurs actifs dans ces groupes doit conduire à favoriser une approche diachronique des phénomènes sociaux et culturels au sens le plus large et aussi à intensifier la collaboration entre des « sciences humaines » ordinairement perçues comme complémentaires, mais dont les objets et les méthodes de recherche présentent en fait une grande hétérogénéité.
L’institut PaTHs se distingue par la mise en exergue des démarches d’analyse critique des « traces » du passé (écrites, matérielles, monumentales, paysagères, visuelles, sonores…), jusqu’à placer la « trace » elle-même au coeur du questionnement scientifique.
Cette orientation épistémologique, héritée d’une longue tradition de recherche à l’UNamur, prend appui sur des socles de compétences disciplinaires fondamentales (critique historique, critique philologique, méthodes d’étude du bâti, etc.) pour construire des méthodes d’analyse performantes qui conduisent à des interprétations innovantes.
La vigueur même des savoir-faire disciplinaires rend possibles – et c’est là une seconde spécificité de PaTHs – des ouvertures audacieuses vers les sciences exactes, qui ont déjà été initiées par la plupart des centres et groupes affiliés à l’institut. En témoignent les collaborations de LIATEC et d'AcanthuM avec des géologues et celles de PraME avec des physiciens et des chimistes.